
Il Presidente Wade, qui ripreso durante il World Economic Forum del 2002, vuole donare ai sopravvissuti al terremoto di Haiti dei terreni in Senegal (foto tratta da Wikipedia)
Sebbene Blog Politique au Senegal [fr] debba ancora commentare sia l'offerta di Wade sia il terremoto, ha già pubblicato, prima dell'annuncio di Wade, quest'intervento del Dr. EL Hadji Malick Ndiaye [fr] sull'importanza dell'aiuto “dal Sud al Sud”:
Il arrive des moments dans l’histoire d’un pays où les citoyens ont l’occasion de donner une leçon d’éthique à leurs élites. Il arrive des moments qui sonnent comme des opportunités pour un peuple de montrer sa grandeur morale. Nous ne pouvons pas nous complaire dans le fatalisme et la position de l’eternel assisté. A nous seuls, le Sénégal, nous ne mettrons pas fin aux souffrances du peuple haïtien. Cela ne nous dispense pas d’agir, cela n’excuse pas notre indifférence en acte. En ce moment même en Haïti des gens sont en train de crever et c’est cela réalité profonde de ce tremblement de terre. Tous les discours de solidarité sont bien dérisoires à cet instant, si on ne fait pas notre possible pour nous rendre utiles. Donnons un peu au reste du monde, car nous avons déjà beaucoup reçu du monde et nous en aurons peut-être besoin un jour. Les citoyens des grandes puissances qui se tournent aujourd’hui vers Haïti, au-delà de la simple valeur éthique de leurs actions, nous donnent une leçon de plus sur le sens de l’intérêt collectif. C’est moralement indigne de prétendre être un peuple magnifique, avec des valeurs magnifiques, un peuple prompt à fustiger les tares de l’Occident, à brandir les valeurs de solidarité religieuse, et de ne jamais lever le moindre petit doigt pour diminuer arithmétiquement la souffrance du monde.
Comunque sia, offrirsi di far emigrare gli Haitiani rimasti senza terra, non è esattamente il genere di solidarietà materiale che molti si erano immaginati.
Serigne Diagne [in], che ha seguito da vicino la risposta senegalese al terremoto, ha commentato come segue su tale proposta [in] (sintetizzando il post originale inglese):
…Dakar, che ha ancora problemi a decollare e risolvere i propri problemi, che non sono pochi, riguardo le fognature e l'urbanizzazione, la cui periferia sguazza negli acquitrini formatisi da vari anni, come può dare sistemazione a una popolazion o a un'intera nazione all'altro capo del mondo?…[Senza spiegare da dove verranno i fondi necessari] Abdoulaye Wade, nel suo [gesto] di solidarietà e di pan-africanismo, propone di far spopolare Haiti, dimenticando così che la carità comincia da casa propria…
…[Dobbiamo presumere che] Abdoulaye Wade, nostalgico [del] XIX secolo, creda che Marcus Garvey sia ancora vivo, e che il movimento “Back to Africa” sia ancora attuale. Prima o poi ci dirà anche che [è stato] il Ku Klux Klan a causare il terremoto ad Haiti…ogni nazione ha le proprie calamità. Haiti ha le sue, che generano molta compassione, e noi abbiamo le nostre, che causano altrettanti danni di un terremoto, tipo le affermazioni di un presidente che non riesce a restare fuori dalla mischia, e i cui interventi suscitano controversie. Il popolo di Haiti, secondo quanto è stato detto e ripetuto dal Presidente, “ha diritto al suolo africano”. La domanda che ci poniamo è se veramente qualcuno di loro lo voglia.
PascaleBoulerie, un lettore di tak2.00221.info [fr] scrive:
C'est une idée bien stupide, parce que le Sénégal souffre aussi de manque de terres cultivables, de surpopulation * et d'émigration.
Phillipe Souaille, in un post sulTribune de Geneve [fr], scrive:
Cher Gorgui, j'ai le sentiment que ton président a perdu une occasion (de plus) de se taire. Je ne crois pas que les Haïtiens crèvent d'envie de se réfugier en Afrique. La solution est forcément de trouver le moyen et les moyens de les aider à prospérer chez eux. Au moins pour parvenir au même niveau de vie que celui des îles voisines, tout de même supérieur à ce qu'il est en moyenne en Afrique, Sénégal inclus.
Une telle réflexion est même carrément effarante en ce qu'elle révèle des capacités d'analyse, de proposition et de réalisation pour le moins émoussées du bonhomme. La sénilité n'est-elle pas en train de faire son oeuvre? Il est temps qu'il laisse place à la relève, s'il n'a plus d'autres solution à proposer à un peuple qui souffre que l'abandon et l'exil !
…Non sarà mica un problema di senilità? E ora che lasci il posto ad un sostituto, se non riesce a pensare ad altre soluzioni da poter offrire ad un popolo che soffre, se non quella dell'abbandono e dell'esilio!